De Makassar à Larantuka
A Makassar, on est allés dans une classe à l’université de Stanislas. C’était pour qu’on apprenne le français à des étudiants. J’ai dit comment je m’appelais et j’ai écrit aussi au tableau. Kolia a écrit « Papa fait caca » et caca en indonésien, ça veut dire grand, aîné. Les étudiants ne comprenaient pas caca. Alors on leur a dit ce que ça voulait dire caca.
Chez Stanislas, on a joué la moitié de la journée à la Play Station. J’adorais ça. On est rentrés en bateau à larantuka. Kolia s’est lavé dans le bateau, à l’eau chaude. On a bien joué à la Nitendo.
S’ayait, Gabriel est parti et Simone est arrivée hier après-midi. Elle est bien arrivée, sauf qu’elle est malade. Elle a beaucoup de fièvre. Depuis que je suis parti à Sulawesi, mon avoca a beaucoup pouser. Parce que quatre ou cinq semaines avant de partir, j’avait planter un avoca avec Simone.
Moi la nouriture qui me manque le plus, c’est le achi parmantier et aussi les nems et les articho. Nata m’a appris à tresser des feuilles. Aujourd’hui, Maman me fait l’école alors qu’en France il n’y a pas d’école, parce qu’aujourd’hui personne ne doit travailler, mais Maman elle travaille, elle dit qu’on n’est pas en France. J’aurai préféré ne pas travailler. Kolia lui va à l’école parce qu’il suit l’école indonésienne.